Sommaire :
– Alexander von Humboldt
– Les orchidées
– Les herbiers
– Les dangers de l’importation des végétaux
• Alexander von Humboldt (1769 – 1859)
Il est le parfait exemple du scientifique du XVIIIe siècle : botaniste, démographe, explorateur, géographe, historien, météorologue, minéralogiste, naturaliste, physicien. Un des plus grands savants du Siècle des Lumières. Résumer ses nombreux travaux en quelques lignes est un exercice impossible. Ils sont minutieusement décrits dans l’ouvrage de L’Invention de la nature d’Andrea Wulf disponible dans notre bibliothèque.
Quelques grands sujets traités par A. von Humboldt :
– il avait déjà compris l’influence de l’homme sur la nature et le climat. Il expliquait que l’exploitation des richesses naturelles – monoculture, irrigation, déforestation – amènerait un dérèglement climatique !
– il a établi Le Tableau Physique (1807), coupe transversale du mont Chimborazo dans les Andes. C’est un diagramme représentant les données les plus anciennes qui ont influencé les sciences de l’environnement. Voir l’article du CNRS.
–ses observations sur l'”emboîtement” des côtes de l’Afrique et de l’Amérique du sud ainsi que les indications géologiques sont une amorce de la théorie de la dérive des continents
Son principal ouvrage est Cosmos.. Cet écrit a fortement influencé les travaux de Charles Darwin. A. von Humboldt a rédigé de nombreux ouvrages sur ses d’observations dont celles de ses voyages à travers les Amériques avec Aimé Bonpland (botaniste, médecin, naturaliste français)
• Les orchidée
Epipactis bugacensis Orchidaceae – Orchidée avant floraison
Les orchidées sauvages sont discrètes et un peu moins connues. En se promenant dans un espace vert, en bord des routes, en forêt ou tout simplement dans le jardin il faut observer, regarder.où l’on pose les pieds. Et surprise, peut-être une petite feuille un peu différente va ressortir. Ou peut-être une tige déjà bien formée va se faire remarquer. Les fleurs sont petites, discrétes rien à voir avec celles de nos fleuristes, mais bien caractéristiques de l’orchidée. Elles sont composées de 3 pétales.
Mais attention, les orchidées sont protégées par la Convention de Washington (CITES), entre autres. Elle stipule qu’il est interdit de collecter, détenir, vendre, importer ou exporter des spécimens.
Le comité français de l’UICN (Union Internationale pour la Conservation de la Nature) constate qu’1 espèce sur 6 est menacée
Le MNHN est riche en informations sur les orchidées sauvages :
– 10 choses à savoir sur les orchidées ;
– Qu’est-ce qu’une orchidée ?
– l’Herbier du Muséum présente plus de 92 000 spécimens.
Notre bibliothèque est riche en documentation :
– Orchidée, 8ème congrès européen d’orchidées de l’Association Congrès européen d’orchidées (ORC-A/361)
– Orchidées : comment les cultiver et les faire fleurir facilement de Bert, Isabelle (ORC-A/623)
– Les Orchidées de France, Belgique et Luxembourg. Deuxième édition de la Société française d’orchidophilie et Bournerias, Marcel et Prat, Daniel Dir. (ORC-G.2/482)
– L’Orchidophile n°186 – 2010 vol. 41 (3) de la Société française d’orchidophilie (ORC-H/502)
– Orchidées, culture et protection (N° 72, décembre 2007) : Les cymbidium de l’Association française Culture et protection des orchidées (ORC-H.2/607)
– L’Ami Des Jardins et de la Maison, HS supplément au n° 707, le monde fascinant des orchidées, des splendeurs exotiques à la portée de tous de Lagrelle, Bernard (ORC-J/249)
– Les Orchidées sauvages d’Ile-de-France de Dusak, François et Pernot, Pascal (ORC-K/503)
– Orchidées pour débutants et collectionneurs (Hors-série) de L’Ami des jardins (ORC-S/609)
– Orchidées de Lecoufle, Marcel (ORC-S/425)
– Manuel de Culture de la Société française d’orchidophilie (ORC-S/501)
• Les herbiers
L’histoire des herbiers remonte au XVIe siècle. Il y a les herbiers peints, en impression naturelle et enfin secs. Et pourquoi pas numérique demain ? De très nombreuses institutions conservent des herbiers d’explorateurs, de naturalistes, de pharmaciens, de botanistes … Elles partagent leurs fonds via Internet et nous laissent ainsi le loisir de les admirer. L’histoire et la description botanique des plantes sont
Free Fun Art de Pixabay
à disposition Voici quelques sites, tous ne peuvent cités.
Les Herbiers de Rousseau.
La France, la Suisse et l’Allemagne conservent 14 herbiers, numérisés, de J. J. Rousseau. Ce philosophe botaniste musicien se consacre à cette œuvre remarquable de conservation des plantes durant 15 ans à la fin de sa vie. Ces herbiers comptent 4.000 spécimens de plantes. Certaines sont d’origine guyanaise grâce à l’explorateur J. B. Christophe Fusée-Aublet, auteur d’une Histoire des Plantes de Guyane en 4 tomes. Aujourd’hui les Herbiers de J. J. Rousseau sont mis à disposition sur le site Les Herbiers de Rousseau.
L’Herbier du Musée national d’Histoire naturelle (MNHN)
Cet herbier est constitué de 8 millions de spécimens du monde entier. Il représente la collection botanique et fongique la plus importante au monde. Depuis la création du Jardin royal des plantes médicinales en 1635, ce sont 350 ans d’activité botanique.
Les herbiers de l’Institut de France
Benjamin Delessert a constitué la collection de l’Institut. Ce fonds regroupe des ouvrages sur la botanique et des herbiers. Les plus prestigieux sont ceux de Linné sur les plantes de Laponie et Paul Hermann pour les plantes de Ceylan. Ils sont à feuilleter grâce au lien herbiers avec une agréable présentation vidéo.
La BnF/Gallica ouvre ses herbiers des jardins et forêts métropolitains, Japonais et Chinois Chaque semaine une nouvelle plante est présentée.
Lythrum salicaria – Salicaire
• Les dangers de l’importation des végétaux
L’EFSA (European Food Safety Authority -Autorité européenne de Sécurité des Aliments) informe sur la chaîne alimentaire en publiant des analyses et des communications. Ses missions et actions détaillées sont disponibles sur son site. Elle se présente en 7 points :
– Mission : contribuer à la sécurité de la chaîne alimentaire de la production à la consommation ;
– Valeurs : les respecter comme expliquées ci-dessous ;
– Excellence : informer ses publics de ses évaluations des risques ;
– Indépendance : effectuer des analyses par des experts et un personnel en toute indépendance ;
– Ouverture : donner accès à tout public à ses évaluations et ses communications ;
– Responsabilité : améliorer de la sécurité de la chaîne alimentaire ;
– Coopération : maîtriser la complexité du sujet en s’appuyant sur une collaboration.
L’article sur Les dangers de l’importation des végétaux est une sensibilisation sur les conséquences d’importation de végétaux. Elle peut provoquer de graves conséquences de santé sur les végétaux sauvages et cultivés en Europe. A lire.
La conférence de Florence Le Strat sur les Plantes invasives en décembre 2023 est intéressante à relire à ce sujet.
Liste des ouvrages disponibles à la bibliothèque. Vous pouvez les retenir par mail en contactant le centre de documentation : centre-doc@horticulture-clamart.fr